Rabat – Tayeb Hamdi, médecin et chercheur marocain en politiques et systèmes de santé, a déclaré que selon les données disponibles, le sous-variant Omicron BA.2 nécessite plus de vigilance que d’inquiétude.
Dans une analyse intitulée “Le sous-variant BA.2 : la pandémie n’est pas derrière nous”, Hamdi souligne que le sous-variant BA.2 n’est pas une nouvelle variante en soi, mais “un sous-variant de la même lignée Omicron.”
Commentant la sous-souche qui se propage rapidement, il a souligné que la sous-variante BA.2 appartient à la même lignée mais qu’elle compte une trentaine de mutations de plus que l’omicron “original”.
Le nouveau sous-variant comprend également une douzaine sur la protéine Spike, une protéine qui interagit avec les cellules humaines et qui est la clé de l’entrée du virus dans l’organisme.
M. Hamdi a également souligné que la communauté scientifique soupçonne le BA.2 d’être plus transmissible que l’Omicron.
Le BA.2 a été détecté pour la première fois en Chine le 31 décembre sur un homme qui revenait d’Inde et est maintenant présent dans plus de 40 pays.
Le sous-variant hautement transmissible serait originaire d’Inde et est maintenant très répandu au Danemark. Hamdi a fait valoir que sa gravité serait similaire à celle d’Omicron.
Le sous-variant serait également issu d’une mutation d’Omicron, elle-même née d’une mutation de Delta.
D’autres sous-lignées du virus COVID-19 ont déjà été identifiées, comme BA.3 ou BB.2, mais elles ont moins attiré l’attention des épidémiologistes en raison de l’augmentation significative des cas de personnes ayant contracté BA.2.
Dans son analyse, M. Hamdi a souligné l’efficacité des tests de dépistage des infections par le BA.2, mais le sous-variant ne peut être identifié par le dépistage PCR.