Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé les parties au conflit du Sahara marocain à faire preuve d’un “intérêt plus fort pour la résolution d’un problème et non pour le maintien d’un processus sans fin”, à l’issue de la tournée de son envoyé personnel dans la région.
Cette semaine, l’envoyé de l’ONU au Sahara, Staffan De Mistura, a visité le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie et le Front Polisario dans les camps de Tindouf, où il a eu plusieurs entretiens politiques avec les différentes parties.
Guterres a déclaré, dans une déclaration hier soir, vendredi, qu’il “espère que le processus politique se développera à nouveau”, considérant qu’il s’agit d’un “problème qui dure depuis plusieurs décennies dans une région du monde dans laquelle nous voyons des problèmes de sécurité très graves”, notant que “le terrorisme prolifère dans une région”. La côte, et de plus en plus près de la côte, et il est dans l’intérêt de tous de résoudre le problème du Sahara une fois pour toutes”, comme il l’a dit.
A cet égard, Rachid Lazraq, chercheur en sciences politiques, a déclaré : “C’est l’Algérie qui devrait montrer un intérêt plus fort dans le processus de règlement international lié à la question du Sahara marocain, étant donné que c’est elle qui obstrue le cours des négociations politiques représentées par un retour au format de la Table ronde de Genève.”
Lazraq a ajouté, dans une déclaration à Hespress Online, que “le Polisario n’est qu’un outil que l’Algérie utilise pour faire obstacle à une solution politique de la question. Par conséquent, le dialogue devrait se faire uniquement entre le Maroc et l’Algérie”, rappelant que “l’Algérie a accueilli ce front armé sur son territoire pendant des décennies, et lui a fourni des armes.”
Le même chercheur en politique a expliqué que “le Maroc est devenu une puissance régionale soutenue par la plupart des grandes puissances, étant donné ses positions positives sur toutes les questions épineuses”, notant que “le Maroc a toujours cherché une solution politique concernant la question du Sahara, mais l’Algérie a toujours fui sa responsabilité.”
Il est prévu que de Mistura publie son rapport sur les résultats de ses rencontres avec le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des expatriés marocains, Nasser Bourita, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, le ministre algérien des affaires étrangères Ramtane Lamamra, et les membres du Front Polisario.
Au cours de sa visite sur le terrain, la première du genre, M. de Mistura a été informé de la réalité de la situation dans la région, de la responsabilité du régime algérien dans l’incitation au conflit et de la soumission des responsables du Front Polisario aux instructions du palais d’El Mouradia.