L’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) s’est déclarée déçue, dans un entretien pour le360, par les quatre projets électoraux qui seront soumis, dès ce mardi 23 février 2021, au débat parlementaire au sein de la commission de l’Intérieur.
L’association a interpellé le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, dans une lettre qui lui a été adressée ce lundi 22 février 2021, à propos des quatre projets de lois et de la place de la femme dans les élections.
“La représentativité de la femme lors des élections législative, communale et régionale reste encore très faible”, selon Khadija Rabbah, coordinatrice de l’AFDM, une association bien implantée dans les villes et le monde rural.
“Nous sommes très loin de ce que nous réclamions”, a-t-elle lancé. “La femme ne sera pas présente et élue en grand nombre au sein des communes car le projet de loi n’accorde aux circonscriptions communales, 1388 au total, qu’une place de plus à la femme, soit cinq au total”, a déploré Khadija Rabbah.