L’Iran fera face à de graves conséquences s’il s’en prend aux Américains, a prévenu dimanche la Maison blanche, au lendemain de la décision de Téhéran d’imposer des sanctions à une cinquantaine d’Américains pour l’assassinat du général Qassem Soleimani.
«Nous travaillerons avec nos alliés et partenaires pour prévenir et répondre à toute attaque menée par l’Iran», a déclaré dans un communiqué Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche.
«Si l’Iran s’en prend à l’un de nos ressortissants, y compris l’une des 52 personnes citées samedi, il en subira de graves conséquences», a-t-il ajouté.
L’Iran a imposé samedi des sanctions à une dizaine de ressortissants américains supplémentaires, dont la plupart sont des militaires, pour le martyre du général Qassem Soleimani, qui commandait la force Al Qods chargée des opérations extérieures et qui a été assassiné le 3 janvier 2020 par un drone américain près de l’aéroport de Bagdad.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a précisé que 51 Américains étaient désormais visés pour «terrorisme» et violations des droits de l’homme, une mesure qui permet aux autorités iraniennes de saisir d’éventuels actifs qu’ils détiennent en Iran.
Faute d’actifs connus en Iran de la part de ces Américains, la sanction semble surtout symbolique.
On ignore par ailleurs pour le moment la raison pour laquelle Jake Sullivan a fait référence à 52 personnes alors que l’Iran évoque le chiffre de 51.
Parmi les personnes visées par Téhéran figurent notamment le général Mark Milley, chef d’État-Major des armées des Etats-Unis, et Robert O’Brien, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Reuters