Rabat – L’opérateur de la Loterie Nationale du Maroc (MDJS) ouvre un appel d’offres public pour de nouvelles sociétés afin d’améliorer les services, de maximiser les profits et d’élargir leur base de clients.
MDJS propose un contrat de huit ans à compter du 1er janvier 2023, avec la possibilité de prolonger le contrat de deux ans. L’opérateur gagnant disposera d’un monopole sur l’industrie des paris du pays grâce à la clairvoyance du MDJS.
L’obtention de la licence d’exploitation au Maroc est une étape importante pour les entreprises qui souhaitent tâter le terrain et, à terme, se développer en Afrique.
À l’exception des courses de lévriers et de chevaux, la société gagnante contrôlera tous les événements de paris, y compris les paris sur les événements virtuels.
MDJS ouvre l’offre pour un ou plusieurs opérateurs, tandis que l’offre est divisée en deux sous-offres.
La première offre s’étend aux paris sportifs à cote fixe et au pari mutuel ; la seconde comprend le contrôle des loteries sportives instantanées et des tombolas.
La MDJS du Maroc est une société de loterie publique dont la mission principale est d’orienter la population vers des paris responsables et légaux.
Bien qu’il soit largement perçu comme un “pays islamique”, le Maroc n’interdit pas les jeux d’argent. En fait, ce pays d’Afrique du Nord abrite certains des meilleurs sites de jeux d’argent d’Afrique, notamment Marrakech.
La plupart des casinos marocains font partie de complexes hôteliers de luxe et constituent une attraction particulière pour les touristes internationaux. Les jeux d’argent ont également un public local. Selon certaines estimations, près de 10 % des Marocains s’adonnent à un type de jeu.
Même lorsque le paysage politique marocain a été dominé par les partis politiques islamistes et que de nouvelles taxes ont été imposées sur l’alcool et les cigarettes, les jeux d’argent n’ont pas été touchés.
Pourtant, les jeux d’argent sont généralement mal vus dans le pays. En 2012, un ministre a appelé à l’interdiction de la diffusion en direct des jeux d’argent. Mais aucune interdiction de ce type n’a eu lieu.