Fès – L’Institut national de géophysique du Maroc (ING) a annoncé qu’un tremblement de terre de magnitude 5,4 a frappé la province d’Alhoceima plus tôt ce jeudi 23 décembre.
Le tremblement de terre a laissé derrière lui d’importants dégâts matériels sur les murs des bâtiments et les surfaces des magasins. Les gens étaient également terrifiés et ont veillé tard dans les rues de la ville, en restant vigilants quant à la possibilité d’autres tremblements de terre.
L’épicentre de la secousse a été localisé dans la commune de Ait Youssef Ou Ali, à 14 kilomètres d’Al Hoceima, et a eu lieu à 3 heures du matin, précise l’ING.
Le séisme s’est produit à une profondeur de 17 km à une latitude de 35.220 Nord et une longitude de 3.872 Ouest, selon l’ING.
Il s’agit du quatrième séisme survenu dans la région nord du Maroc au cours de cette semaine.
L’ING a rapporté le 21 décembre que trois tremblements de terre ont frappé au large de la province d’Al Hoceima, avec des magnitudes comprises entre 3 et 4 sur l’échelle de Richter.
Les épicentres des trois secousses ont été situés au large des côtes d’Al Hoceima et de Driouch, à 84 kilomètres de la province d’Al Hoceima.
Le dernier tremblement de terre a semé la terreur chez des centaines de résidents locaux qui se sont précipités dans les rues de la ville pour s’abriter dans des zones ouvertes afin d’éviter toute chute de débris.
Des vidéos du puissant tremblement de terre ont été largement diffusées sur les plateformes de médias sociaux, décrivant les dégâts matériels que l’incident a laissés derrière lui, avec des débris de bâtiments et des voitures endommagées dans certaines zones.
Ce dernier séisme a ravivé le souvenir de la catastrophe naturelle la plus dévastatrice qui a frappé la province d’Al Hoceima en 2004, faisant environ 631 morts, près de 1000 blessés et détruisant plus de 1000 maisons.
Les répercussions du tremblement de terre ont été considérables, car il a fallu au pays des millions de dirhams pour ramener la région à la normale.
À cette fin, le gouvernement a entamé une coopération multilatérale avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et les Nations unies pour veiller à ce que les futures constructions soient structurellement préparées à résister à d’éventuels tremblements de terre.
Le nord du Maroc se trouve sur la ligne de faille Açores-Gibraltar, qui sépare les plaques tectoniques africaine et eurasienne. La région est considérée comme un point chaud sismique, et les villes situées le long de la côte nord, comme Al Hoceima, connaissent régulièrement une activité sismique.