Fès – Le ministre marocain du transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil, a rencontré le 15 décembre les camionneurs marocains pour discuter des problèmes liés au secteur.
Les deux parties ont abordé les problèmes qui entravent les performances générales du secteur.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la série de rencontres du ministère avec les organes représentatifs du secteur du transport routier au Maroc, afin d’aborder les problèmes par un dialogue sincère et constructif.
Les discussions ont porté sur le manque d’autorisations bilatérales pour le transport routier international et les obstacles à l’obtention de visas pour les conducteurs.
La France a décidé en septembre de limiter le nombre de visas accordés aux citoyens de trois pays – l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.
Les deux parties ont décidé de poursuivre les discussions pour trouver des solutions aux problèmes, en tenant compte des aspirations des professionnels afin que ce secteur reste en phase avec les différents efforts de développement économique et social du pays d’Afrique du Nord.
Lors d’une session du 6 décembre de la Chambre des représentants, la chambre basse du parlement marocain, Abdeljalil a parlé des problèmes structurels auxquels est confronté le secteur du transport. Il a souligné que “le secteur du transport de marchandises au Maroc souffre de problèmes structurels, de l’incompétence des acteurs, et de la situation sociale fragile de ses travailleurs.” Le responsable a expliqué que la pandémie du COVID-19 a également jeté son ombre sur le secteur.
Les camionneurs marocains ont exprimé leur mécontentement face à l’impact continu de la pandémie, au manque de soutien gouvernemental après la fermeture des frontières et autres mesures restrictives. La fermeture des frontières a généré de nombreux problèmes liés au transport national et international de marchandises.
Les participants à la réunion ont décidé de discuter plus avant des solutions à apporter à ces différents problèmes lors d’une réunion prévue en janvier afin d’élaborer un plan d’action prioritaire visant à promouvoir le transport routier international de marchandises.