Le Parti justice et développement (PJD) est déterminé à ne “pas céder” sur la question du maintien du quotient électoral, selon sa forme de calcul actuelle. Un mode qui se base, pour l’attribution des sièges, sur les voix exprimées au lieu du nombre des inscrits.
Par la voix de son numéro deux, Slimane Amrani, le parti de la Lampe prévoit l’organisation, en mars prochain, d’une “session extraordinaire” du Parlement où six projets de lois électoraux, quatre organiques et deux normaux, devront être adoptés après leur examen par la commission de l’Intérieur.
“Quoi qu’il arrive nous refuserons le projet de quotient défendu par certains partis politiques, affirme le secrétaire adjoint du PJD, laissant entendre que ce point ne sera pas amendé lors du débat au sein de la commission de l’Intérieur issue de la Chambre des représentants.
“Nous sommes presque parvenus à un consensus entre le gouvernement et les partis politiques sur de nombreux points liés aux élections de 2021”, souligne-t-il dit. Les points d’achoppement restent néanmoins, le quotient et la représentativité des MRE au sein du Parlement. “Le PJD a fait des concessions sur plusieurs points en matière notamment de seuil électoral, de découpage, dont le relèvement des villes à 50.000 habitants pour le scrutin uninominal, des listes régionales pour les femmes et les jeunes.»