Fès – Certains Marocains étant bloqués à l’étranger en raison de la fermeture des frontières, les transporteurs nationaux et internationaux organisent des vols spéciaux pour les rapatrier.
Les premiers vols de rapatriement commenceront le 16 décembre à partir de la Turquie, marquant ainsi le coup d’envoi d’un rapprochement bienveillant entre le Maroc et plusieurs pays. Les prochains vols auront lieu le 18 décembre du Portugal vers le Maroc. Les dates exactes des vols en provenance des Émirats arabes unis seront annoncées ultérieurement par les autorités.
Selon le média national Le360, des entreprises nationales et internationales participeront à ces opérations de rapatriement.
Les familles des personnes qui seront rapatriées s’inquiètent de savoir dans quelles villes elles seront retenues pour une période de confinement. Les autorités marocaines ont choisi cinq grandes villes : Casablanca, Tanger, Fès, Marrakech et Agadir, selon les mêmes sources.
La décision, selon le même rapport, repose sur deux facteurs majeurs, qui vont au-delà de la qualité des infrastructures aéroportuaires de ces villes. Ces lieux offrent de bonnes capacités hôtelières et disposent également d’infrastructures sanitaires adéquates en cas de contamination. D’autres villes, comme Rabat ou Oujda, pourraient rejoindre la liste.
Les autorités marocaines ont décidé de prolonger les interdictions de vol jusqu’à nouvel ordre. Une première suspension des vols à destination et en provenance du Maroc a été annoncée le 29 novembre pour deux semaines dans le cadre de sa campagne contre le COVID-19.
La suspension des vols fait partie des efforts déployés par le Maroc pour empêcher tout cas de la variante Omicron d’entrer dans le pays et pour préserver les acquis que le pays a accumulés face à la pandémie. Le ministère de la santé a en outre exhorté les citoyens à prendre toutes les précautions nécessaires, soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie de COVID-19.
Des restrictions supplémentaires ont également été suggérées par les spécialistes de la santé, qui préviennent que le gouvernement ne peut pas autoriser la nouvelle souche à entrer dans ses frontières en raison d’un manque de données sur cette souche.