Rabat – Le ministère de la Dotation et des Affaires islamiques travaille à l’expansion de ses projets de lutte contre l’analphabétisme avec de nouvelles méthodologies décrites dans un nouveau rapport publié en début de semaine.
Les projets du ministère qui se déroulent dans les mosquées ont bénéficié à plus de trois millions de personnes depuis leur lancement il y a vingt ans, grâce à ses programmes dans les mosquées, à la télévision et à l’internet.
Le ministère espère étendre certains de ses projets annuels, tels que “1 000 Nuqta Qaria” (1 000 points d’alphabétisation), dans l’espoir de préparer “les villages, les villes et les communes à se libérer du problème de l’illettrisme”.
Selon les données publiées par le ministère, 96,1 % des bénéficiaires des programmes sont des femmes, et seulement 45 % d’entre elles vivent dans des zones rurales, ce qui soulève des questions quant à l’inclusion sociale des programmes.
60 % des personnes inscrites à ces programmes ont également moins de 49 ans.
Les programmes de lutte contre l’analphabétisme s’adressent principalement aux personnes qui ne se sont pas inscrites dans l’enseignement formel ou qui l’ont quitté à un âge précoce.
Le rapport du ministère propose un plan d’action pour procéder aux réformes nécessaires sur la base des données découvertes.
Le plan d’action décrit un vaste programme, qui commence par la modification des programmes d’enseignement et la mise en place d’un système flexible pour pouvoir répondre aux changements.
Le ministère semble se concentrer principalement sur la réduction de l’écart entre les sexes et sur l’attraction d’un plus grand nombre d’étudiants masculins, malgré les normes sociales et les stéréotypes qui s’y opposent.
Le rapport souligne également l’importance des programmes de lutte contre l’illettrisme dans la formation des étudiants pour participer au marché du travail et aux projets ouverts.