Un employé algérien travaillant pour une entreprise en France s’est plaint de discrimination à son égard. Par la direction de l’entreprise pour laquelle il travaille depuis 30 ans.
Et il a été dit dans les médias français, citant visa et voyage, que cet Algérien avait passé 163 contrats temporaires. et 16 contrats à durée déterminée, sur une période de trente ans.
Ces chiffres résument la carrière du travailleur algérien Rabah, qui a toujours travaillé pour la même entreprise en France.
A 61 ans, Rabeh n’a jamais eu le droit de faire reconnaître ses compétences et d’accéder à l’assurance-emploi.
Lorsqu’il a demandé un CDI en 2019 à Kronenbourg, ce dernier n’a pas seulement refusé sa demande. Il a également décidé de ne pas renouveler ses contrats courts.
Rabah a dénoncé une discrimination à l’emploi devant les Prud’hommes, le tribunal spécialisé dans les litiges professionnels qui s’est saisi de l’affaire.
En effet, les justifications données pour le rejet de son dernier emploi sont très faibles. Cronenberg estime que Rabah n’est pas assez qualifié pour bénéficier de l’assurance-emploi.
Or, depuis les années 1980 jusqu’en 2019. Chaque année, le travailleur d’origine algérienne a été réaffecté à divers postes.
Lors de l’audition de Prodoms, l’avocat de Rabeh a souligné des incohérences dans le statut professionnel de son client.
De plus, l’avocat de Rabeh a noté que la plupart des nominations finales que Cronenberg a acceptées ne reflètent aucune diversité. Seuls des noms à consonance franco-française apparaissent dans la liste des personnes épinglées ces dernières années.
Le cas de Rabah émerge dans un pays où les personnes d’origine nord-africaine sont souvent confrontées à des cas de discrimination sur le lieu de travail.
La Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère français du travail vient de publier les résultats d’un test effectué en novembre.
Le test consiste à envoyer de faux CV avec des noms différents pour voir la réaction des recrues.
La DARES écrit : “Les candidats dont la carte d’identité indique une ascendance nord-africaine ont 31,5% de chances en moins d’être contactés. Parmi ceux dont le prénom et le nom sont d’origine française.
Cette tradition française qualifiée de “persistante et généralisée” par la DARES touche tous les secteurs de l’économie en France.